Récit de la saison de chasse 2019 de Loustic au New Brunswick
Actualité publiée le 29/01/2020
C'est avec plaisir que nous partageons le récit de la saison de chasse 2019 de Loustic des Champs de Blé Doré, au New Brunswick; ainsi que de jolies photos pour l'illustrer.
Merci à Gérard SCHMIT, l'heureux propriétaire de Loustic et Purdey des Champs de Blé Doré, pour ce partage.
"Back From New Brunswick
"Toutes les bonnes choses ont une fin."
Sauf surprise de dernière minute, avec Loustic, nous avons bouclé notre saison de chasse.
Sachant que cette année, ma saison allait être limitée à mon séjour au New Brunswick, j’ai donc décidé d’ajouter, aux camps que je fréquente, la découverte d’un nouveau territoire, et de prolonger mon séjour dans l’un des lodges que je visite régulièrement.
Comme c’est souvent le cas, avec des chiens passionnés comme Loustic, à l’ouverture, quelques réglages s’imposent.
Longueur de la quête, fermeté de l’arrêt, sage à l’envol, des ajustements basiques, qui se règlent rapidement avec un chien expérimenté.
Ici, la plus part du temps, les bécasses sont remisées dans un habitat extrêmement dense, difficile d’accès.
Une jungle, avec notamment des arbustes épineux qui peuvent s’avérer être dangereux, tant pour les chiens que leurs guides.
Particulièrement pour des chiens de quête rapide, comme Loustic, plus susceptibles de se blesser dans leur course en venant s’empaler, sur ces redoutables épines, et autres branchages.
A cet égard, et quel que soit la nature du terrain, Loustic ne chasse jamais sans être équipé de sa veste de protection « Sylmar ».
Au New Brunswick, la bécasse piète considérablement.
Ce qui d’ailleurs semblerait devenir une règle de plus en plus universelle.
Compte tenu de cette végétation, où la progression du chasseur est fort laborieuse, afin de pouvoir acquérir le visuel avec la bécasse, pour ma part, je maintiens Loustic dans une quête courte.
Ceci me facilite une arrivée plus rapide sur l’arrêt, et de me positionner - c’est bien souvent loin d’être évident - avant que la bécasse ne commence à piéter, ou prenne son envol.
Egalement, l’un des autres avantages de cette quête courte, me permet d’observer le comportement de Loustic, et remédier à tout disfonctionnement.
Nous avons chassé 12 jours. Ponctué tous les 3 jours, par une journée de repos, méritée et bien venue.
A quelques unités près, j’ai parcouru environ 140 kilomètres. Loustic, au moins le triple.
Loustic a été mis en présence, grosso modo de 150 oiseaux, bécasses et gélinottes huppées confondues, avec des levées journalières comprises entre 0 et 18. Nous n’avons jamais rencontré de vols migratoires, les températures étaient trop élevées pour la saison.
Les différents guides qui voient chasser Loustic maintenant depuis 3 ans, ont noté sa progression dans tous les registres, et sont élogieux sur ses performances.
En ce qui me concerne, deux choses m’ont particulièrement frappé cette année. Son habileté accrue à retrouver une bécasse morte ou désailée, et mettre à l’arrêt des gélinottes huppées. Il s’agit là d’un réel tour de force quand on sait que cet oiseau est un piéteur invétéré, et prend la poudre d’escampette au moindre danger.
Pour l’anecdote, sur un doublé de gélinottes huppées, Loustic a rapporté les deux oiseaux en une seule fois. Sa tête et sa vision étaient complétement masquées par le volume de ce chargement, et son rapport s’est effectué, guidé par ma voix.
Au cours de cette saison, j’ai malheureusement constaté une baisse des densités de bécasses, sentiment que je commençais à ressentir ces trois dernières saisons. Il faut savoir qu’au New Brunswick l’industrie forestière traite au glyphosate les régénérations de feuillus, afin de privilégier la repousse des conifères, pour son rendement économique. Evidemment, les conséquences de l’utilisation de ce produit chimique sont loin d’être anodines. Son impact négatif sur la faune, et les écosystèmes, étant avéré.
Pour finir, début novembre, je suis venu en France récupérer chez Lydie, « Purdey » Des Champs de blé doré, qui par sa mère, est le neveu de « Loustic ».
La saison prochaine va être passionnante.
Gérard SCHMIT "
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Merci à Gérard SCHMIT, l'heureux propriétaire de Loustic et Purdey des Champs de Blé Doré, pour ce partage.
"Back From New Brunswick
"Toutes les bonnes choses ont une fin."
Sauf surprise de dernière minute, avec Loustic, nous avons bouclé notre saison de chasse.
Sachant que cette année, ma saison allait être limitée à mon séjour au New Brunswick, j’ai donc décidé d’ajouter, aux camps que je fréquente, la découverte d’un nouveau territoire, et de prolonger mon séjour dans l’un des lodges que je visite régulièrement.
Comme c’est souvent le cas, avec des chiens passionnés comme Loustic, à l’ouverture, quelques réglages s’imposent.
Longueur de la quête, fermeté de l’arrêt, sage à l’envol, des ajustements basiques, qui se règlent rapidement avec un chien expérimenté.
Ici, la plus part du temps, les bécasses sont remisées dans un habitat extrêmement dense, difficile d’accès.
Une jungle, avec notamment des arbustes épineux qui peuvent s’avérer être dangereux, tant pour les chiens que leurs guides.
Particulièrement pour des chiens de quête rapide, comme Loustic, plus susceptibles de se blesser dans leur course en venant s’empaler, sur ces redoutables épines, et autres branchages.
A cet égard, et quel que soit la nature du terrain, Loustic ne chasse jamais sans être équipé de sa veste de protection « Sylmar ».
Au New Brunswick, la bécasse piète considérablement.
Ce qui d’ailleurs semblerait devenir une règle de plus en plus universelle.
Compte tenu de cette végétation, où la progression du chasseur est fort laborieuse, afin de pouvoir acquérir le visuel avec la bécasse, pour ma part, je maintiens Loustic dans une quête courte.
Ceci me facilite une arrivée plus rapide sur l’arrêt, et de me positionner - c’est bien souvent loin d’être évident - avant que la bécasse ne commence à piéter, ou prenne son envol.
Egalement, l’un des autres avantages de cette quête courte, me permet d’observer le comportement de Loustic, et remédier à tout disfonctionnement.
Nous avons chassé 12 jours. Ponctué tous les 3 jours, par une journée de repos, méritée et bien venue.
A quelques unités près, j’ai parcouru environ 140 kilomètres. Loustic, au moins le triple.
Loustic a été mis en présence, grosso modo de 150 oiseaux, bécasses et gélinottes huppées confondues, avec des levées journalières comprises entre 0 et 18. Nous n’avons jamais rencontré de vols migratoires, les températures étaient trop élevées pour la saison.
Les différents guides qui voient chasser Loustic maintenant depuis 3 ans, ont noté sa progression dans tous les registres, et sont élogieux sur ses performances.
En ce qui me concerne, deux choses m’ont particulièrement frappé cette année. Son habileté accrue à retrouver une bécasse morte ou désailée, et mettre à l’arrêt des gélinottes huppées. Il s’agit là d’un réel tour de force quand on sait que cet oiseau est un piéteur invétéré, et prend la poudre d’escampette au moindre danger.
Pour l’anecdote, sur un doublé de gélinottes huppées, Loustic a rapporté les deux oiseaux en une seule fois. Sa tête et sa vision étaient complétement masquées par le volume de ce chargement, et son rapport s’est effectué, guidé par ma voix.
Au cours de cette saison, j’ai malheureusement constaté une baisse des densités de bécasses, sentiment que je commençais à ressentir ces trois dernières saisons. Il faut savoir qu’au New Brunswick l’industrie forestière traite au glyphosate les régénérations de feuillus, afin de privilégier la repousse des conifères, pour son rendement économique. Evidemment, les conséquences de l’utilisation de ce produit chimique sont loin d’être anodines. Son impact négatif sur la faune, et les écosystèmes, étant avéré.
Pour finir, début novembre, je suis venu en France récupérer chez Lydie, « Purdey » Des Champs de blé doré, qui par sa mère, est le neveu de « Loustic ».
La saison prochaine va être passionnante.
Gérard SCHMIT "